Bienvenue sur la page Re-Vue du Stéréopôle !
À travers cette série unique, nous vous proposons un voyage dans le temps en revisitant des photographies stéréoscopiques anciennes, en capturant aujourd’hui les mêmes points de vue, avec une précision maximale. Le projet Re-Vue met en lumière l’évolution des lieux et des gens à travers les époques. De Dublin à Paris, en passant par Amsterdam, Périgueux, Rennes, et Tarbes, chaque cliché contemporain est une fenêtre ouverte sur l’histoire et les transformations urbaines ou humaines qui ont façonné notre quotidien.
Découvrez comment les paysages évoluent, comment l’architecture change, et comment la vie continue à se réinventer tout en restant ancrée dans son passé.
Re-Vue 20 : Pompéi
Aujourd’hui, nous vous emmenons à Pompéi, la ville figée dans le temps par l’éruption cataclysmique du Vésuve en 79 après J.-C. 🌪️ Depuis ses ruines antiques jusqu’à ses fresques remarquablement préservées, Pompéi est une capsule temporelle offrant une fenêtre unique sur la vie quotidienne des Romains il y a près de 2000 ans.
Re-Vue 19 : Beaunes
Aujourd’hui nous sommes face à l’Hospice de Beaune, aussi connu sous le nom d’Hôtel-Dieu.
L’Hospice de Beaune, fondé en 1443 par Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, est un véritable joyau de l’architecture médiévale. Construit en réponse à la grande pauvreté et aux épidémies de l’époque, il a fonctionné pendant des siècles comme un hôpital caritatif. Ce monument est aujourd’hui renommé non seulement pour son rôle dans l’histoire médicale, mais aussi pour ses superbes toits aux tuiles vernissées, emblématiques de l’architecture bourguignonne.
Sur la vue originale prise entre 1900 et 1907, nous pouvons voir que les restaurations menées par l’architecte Louis Sauvageot n’étaient pas encore achevées.
Re-Vue 18 : Dublin
Aujourd’hui nous sommes à Dublin devant la Custom House, bâtiment néoclassique du XVIIe siècle qui abrite désormais le ministère du Logement, du Gouvernement local et du Patrimoine.
Cette re-vue repose sur une photographie collée sur carton éditée par Lawrence William et diffusé par M.Stephens. Lawrence produit des vues stéréoscopiques entre 1870 et 1914 !
Re-Vue 17 : Lourdes
Aujourd’hui nous sommes à Lourdes devant l’église Notre-Dame-du-Rosaire.
Sur le lieu même des apparitions de Bernadette Soubirous, on décide de construire la chapelle de l’Immaculée Conception, visible en haut de l’image. Les travaux sont alors confiés à Hippolyte Durand. L’architecte réalise dans un premier temps une terrasse pour niveler le rocher et implanter une gigantesque plateforme. Les travaux de l’église proprement dite s’étalent entre 1866 et 1871. De style néo-gothique, l’église est surmontée d’une flèche. Le 15 août 1871, la chapelle est inaugurée.
Re-Vue 16 : Loches
Nous sommes face à la porte Picois qui se situe place de l’Hôtel de ville, dans le centre marchand de la ville de Loches. Cette porte fût bâtie au 15e siècle comme les autres portes de l’enceinte de la ville. Le temps passe mais les façades restent, permettant de comparer l’évolution de cet espace en plein centre-ville.
Re-Vue 15 : Paris
Nous sommes à Paris au tournant du 20e siècle ! Prise depuis le pont de la Concorde, cette vue tirée de la collection Bidault est éditée par la Société industrielle de photographie.
Les calèches ont plutôt changé, le reste moins, vous ne trouvez pas ?
Re-Vue 14 : Périgueux
Périgueux, 2e quart du 20e siècle vs 2023 ! Portant le nom usuel de « Maison du moulin », « Vieux moulin », le bâtiment est en
réalité un poste de guet ou eschif (dit de Creyssac). Construit en 1347 sur les remparts de la cité médiévale, il permet alors la surveillance et la défense du pont de Tournepiche.
Lors de la destruction des remparts en 1860, l’eschif est conservé puis inscrit en 1929 au titre des Monuments historiques sous le nom de « moulin Saint-Front » bien qu’il n’ait rien à avoir avec un moulin. La correction est faite plus tard mais le nom reste. Aujourd’hui restauré, l’eschif est constitué de pans de bois, de torchis, et semble tenir en équilibre sur un pan de mur. Ce sont en réalité ses jambes de force qui le maintiennent des deux côtés. Au Moyen Âge, il était juché sur le rempart.
Re-Vue 13 : Bourges
Nous sommes entre 1925 et 1950 à Bourges ! Le portail occidental de la cathédrale de Chartres se situe face à nous, au bout de la rue du Guichet. Cette dernière a peu changé depuis le siècle dernier : quand Martine Tuc, notre fidèle reporter, prend cette photo en septembre 2023, il est possible de retrouver les ouvertures (portes, fenêtres) exactement au même endroit ! La cathédrale, quant à elle, ne bouge pas depuis le 13e siècle, fidèle au poste.
Re-Vue 12 : Montauban
Nous sommes le 5 octobre 2023 et 1930 à Montauban ! Nous suivons de nouveau la famille Caillol-Carrières dans leurs visites. Aujourd’hui, la place Nationale n’a pas beaucoup changé en termes de commerce et accueille un miroir d’eau depuis 2022 !
Re-Vue 11 : Reyniès
En mars 1930, d’importantes inondations touchent le Sud-Ouest de la France et particulièrement les villes en bordure du Tarn, du Lot et de la Garonne. En quelques minutes de nombreuses villes et villages sont totalement submergés et certaines villes comme Moissac par exemple sont détruites à 80% laissant de très nombreuses familles sans domicile. Les pertes humaines sont considérables, elles s’élèveraient à environ 230 personnes mortes noyées ou encore écrasées par l’effondrement de leurs maisons. La photographie est prise dans une rue du village de Reyniès et montre les désastres occasionnés par la crue. Reyniès est en effet fortement touché par la catastrophe puisqu’on déplore 20 morts et la totalité des maisons du village détruites (150 maisons). Seule l’église que l’on aperçoit à l’arrière plan de l’image a résisté à la violence de la crue.
Re-Vue 10 : Amsterdam
Nous sommes ici à Amsterdam, autour de 1900 et en 2016. En une centaine d’années, les bateaux et la rive ont un peu changé, et ce sont surtout les voitures que l’on voit apparaître ! C’est le New Mark que nous apercevons au loin, sur cette vue éditée par Ernest le Deley.
Re-Vue 9 : Brec'h
Ici, nous sommes à Brec’h en Bretagne (Morbihan). Il s’agit de la chapelle des Martyrs, monument élevé sur l’emplacement où furent fusillés les victimes de Quiberon en 1795 dans le mouvement de Contre-Révolution.
Re-Vue 8 : Pessac
Ici nous sommes à Pessac, sur l’actuelle place de la 5ème République. Comme vous pouvez le voir, certains bâtiments sont restés à l’identique tandis que le café de l’orient a laissé place au cinéma Jean Eustache.
Re-Vue 7 : Quinconces
Ici, nous sommes aux Quinconces à Bordeaux, sur cette place qui sert à accueillir différents évènements et cela depuis plus de cent ans ! Depuis la Garonne, l’une des premières choses que l’on voit de la ville, ce sont les colonnes rostrales. Ces colonnes de 21m de hauteur ont été édifiées en 1828 par Alexandre Poitevin. Elles représentent les allégories de la marine et du commerce, avec les attributs associés.
On aperçoit à l’arrière-plan la colonne commémorative du monument aux Girondins, construite en 1902.
Re-Vue 6 : la fontaine des Trois Grâces
Au XVIIIe siècle, le développement considérable du port de Bordeaux modifie l’aspect général de la ville. En effet, un programme d’embellissement de la cité voit alors le jour pour montrer au monde entier la prospérité de Bordeaux.
Par ailleurs, toutes le grandes villes de France se doivent de glorifier le souverain par l’établissement d’une place royale majestueuse qui encadre harmonieusement la statue à l’effigie du monarque.
En 1743, la statue équestre en bronze de Louis XV est placée au centre de la place ; elle sera détruite à la fin du XVIIIe siècle pour être fondue. En 1750, Tourny organise l’inauguration de la place royale.
En 1869, on installe la fontaine des Trois Grâces de Louis Visconti ; elle représente les trois filles de Zeus, Aglaé, Thalia et Euphrosine qui répondent aux allégories des Trois fleuves (Dordogne, Garonne et Gironde) placées sur les frontons.
Re-Vue 5 : Rennes
Ici nous sommes devant la mairie de Rennes, cet hôtel de ville fût construit à partir de 1730 par Jacques Gabriel. Ce bâtiment est situé juste en face de l’opéra, dont l’avancée répond au creux en façade de la mairie qui
lui fait face.
Cette photographie stéréoscopique est datée de la deuxième moitié du 19e siècle.
Re-Vue 4 : Tarbes
Ici nous sommes à Tarbes lors de la deuxième moitié du 19e siècle, cette photo a été prise dans les allées Napoléon qui a depuis été rebaptisée Allée du
Général Leclerc. Sur ces deux images nous pouvons distinguer la base militaire du 1er Régiment de hussards parachutistes de Tarbes.
Cette stéréo dont le support est une photographie collée sur carton est actuellement conservée à Pau.
Re-Vue 3 : Ayet-en-Bethmale
Aujourd’hui, nous partons en Ariège dans le village d’Ayet-en-Bethmale avec une vue avant-après assez similaire dans ce petit havre de paix !
La photographie actuelle a été prise par Martine Tuc, notre reporter officielle partie sur les routes de France pour retrouver les vues stéréoscopiques de nos fonds ! Un grand merci à elle !
Re-Vue 2 : Dublin
Aujourd’hui dans la série Re-Vue, nous partons à Dublin !
Nous nous trouvons devant le Trinity College, à la fin du 19e et en 2022. Le tramway et les costumes ont quelque peu changé…
La première vue est datée d’au moins 1872, date à partir de laquelle la compagnie de tramway exploite la ligne des quais. La carte stéréoscopique est éditée par William Lawrence, actif jusqu’en 1914.
Re-Vue 1 : Amsterdam
Aujourd’hui, nous vous présentons notre nouvelle série thématique nommée « Re-Vue » mettant en valeur des vues de nos fonds via des montages avant/après, sous diverses formes.
Le principe : prendre en photo le même point de vue, le plus exactement si possible, d’une photographie stéréo ! Cette série est en particulier tournée vers vous, puisque vous pouvez vous emparer des fonds sur la Stéréothèque et re-prendre une même photo. Puis, nous l’envoyer ou faire le montage vous-même si vous le souhaitez ! Le but est de faire vivre nos fonds et de comparer l’évolution des lieux !
Pour commencer, une vue de la tour des Pleureurs d’Amsterdam, où nous avons mixé une carte stéréo publiée autour de 1900 (couleur brune et étiquette) et une vue actuelle.
