Il s’approprie alors sa marine et ses canons pour compléter avantageusement l’équipement de l’armée française d’Italie.
Les Français se comportent à cette occasion d’une manière tout à fait déshonorante, indigne d’une nation qui se voulait un exemple pour l’Europe entière : vol des Noces de Cana de Véronèse (toujours au Louvre), enlèvement du quadrige des chevaux de bronze de la Basilique Saint-Marc (restitué depuis), et destruction du magnifique Bucentaure (voir plus bas) !
Toutefois cette occupation ne dure guère : le 17 novembre 1797, le traité de Campo Formio impose à la France de céder la Vénétie à l’Autriche. À ce moment, l’Empire austro-hongrois, qui n’avait jusque-là qu’une marine de second rang, va s’appuyer sur l’arsenal de Venise pour bâtir une véritable marine de guerre. Ainsi, jusqu’en 1806, Venise fournira l’essentiel des forces navales autrichiennes, si bien que l’on parle alors de marine austro-vénitienne.
Après un « intermède » de nouvelle occupation française par Napoléon, de 1806 à 1814, le congrès de Vienne rend la Vénétie à l’Autriche en 1815. Cette occupation prendra fin en 1866 à l’issue de la bataille de Sadowa : l’Autriche doit s’y incliner devant la Prusse, tandis que les Italiens harcèlent les troupes autrichiennes.
Acculé, l’Empire austro-hongrois restitue la Vénétie à son dernier « possesseur » : la France. Par référendum, les Vénitiens se prononcent alors pour un rattachement à l’Italie. Napoléon III, sensible aux mouvements de l’indépendance italienne, accepte ce verdict et consent au rattachement de la Vénétie au royaume d’Italie le 22 septembre 1866. Jusqu’à cette date, Venise est donc encore une province (une « vice-royauté ») de l’Empire austro-hongrois.
Dans les jours qui suivirent cette restitution, Victor-Emmanuel II, le roi d’Italie, est reçu dans la cité : une galère d’apparat a spécialement été construite pour sa visite officielle ; elle est toujours conservée dans le pavillon des navires du musée de l’histoire navale.
Articolo molto interessante ed è ammirevole come anche gli stranieri amino cosi’ tanto Venezia- Mi auguro che le Autorità cittadine non abbandonino il progetto di ricostruzione del mitico Bucintoro, un simbolo di Venezia. Grazie ancora agli Autori dell’articolo. Francesco Renon