La montagne Verte s’élève au sud des Eaux-Bonnes, en surplomb de la commune ; elle porte sur ses flancs le hameau d’Aas.
« En descendant le Valentin, sur le versant de la montagne Verte, j’ai trouvé des paysages moins austères. On arrive sur la rive droite du Gave d’Ossau. Un joli ruisseau descend de la montagne, encaissé entre deux murs de pierres roulées qui s’empourprent de pavots et de mauves sauvages. »
Au XIXe siècle, en vallée d’Ossau, on exploitait plusieurs carrières de marbre. Pour le débiter, on utilisait des moulins à eau situés évidemment le long des cours d’eau. C’est un tel moulin que Taine rencontre, difficile à situer aujourd’hui avec le peu d’indications qu’il nous donne.
« On gouverne sa chute pour mettre en mouvement des rangées de scies qui vont et viennent incessamment sur les blocs de marbre. Une grande fille en haillons, pieds nus, puise avec une cuiller du sable délayé dans l’eau, pour arroser la machine ; avec ce sable, la lame de fer use le bloc. »