Re-Vue

VISUEL REVUE

Le principe de la série Re-Vue : prendre en photo le même point de vue, le plus exactement si possible, d’une photographie stéréo ! 

Cette série est en particulier tournée vers vous, puisque vous pouvez vous emparer des fonds sur la Stéréothèque et re-prendre une même photo. Puis, nous l’envoyer ou faire le montage vous-même si vous le souhaitez ! Le but est de faire vivre nos fonds et de comparer l’évolution des lieux.

#11 - Reyniès

Aujourd'hui, on vous emmène à Reyniès dans le département du Tarn-et-Garonne pour une Revue en plusieurs parties à partir de la collection Caillol. En mars 1930, d'importantes inondations touchent le Sud-Ouest de la France et particulièrement les villes en bordure du Tarn, du Lot et de la Garonne. C'est l'inondation du siècle pour de nombreux observateurs. Plusieurs facteurs permettent d'expliquer cette catastrophe : fonte des neiges très abondantes pendant l'hiver, forte pluviométrie hivernale, et importantes précipitations concentrées sur quelques jours (plus de 400 mm de pluie entre le 1er et le 3 mars 19300). En quelques minutes de nombreuses villes et villages sont totalement submergés et certaines villes comme Moissac par exemple sont détruites à 80% laissant de très nombreuses familles sans domicile. Les pertes humaines sont considérables, elles s’élèveraient à environ 230 personnes mortes noyées ou encore écrasées par l'effondrement de leurs maisons. Les dommages économiques liés à cet épisode de crue sont nombreux et c'est la première fois que l'Etat prend à sa charge l'indemnisation des sinistrés. La photographie est prise dans une rue du village de Reyniès et montre les désastres occasionnés par la crue. Reyniès est en effet fortement touché par la catastrophe puisqu'on déplore 20 morts et la totalité des maisons du village détruites (150 maisons). Seule l'église que l'on aperçoit à l'arrière plan de l'image a résisté à la violence de la crue. Les vues suivantes sont prises quelques mois après puis... quelques décennies.

#8 - Pessac

Nous sommes à Pessac, sur l’actuelle place de la Ve République. Certains bâtiments sont restés à l’identique tandis que le Café de l’orient a laissé place au cinéma Jean Eustache. Collection Archives Bordeaux Métropole