Voyage en Bretagne d’après Gustave Flaubert et Maxime du Camp

Premier épisode : nos auteurs visitent certains châteaux de la Loire

Cliquer sur les vues stéréoscopiques afin de les afficher sur la Stéréothèque avec leur notice et parfois leur anaglyphe (rouge et bleu).

Le château de Chambord, façade méridionale – 1875-1900 – Collection Société Archéologique de Bordeaux, SAB295 – Photographe inconnu
Vue 1 – Gustave Flaubert, photographié par Nadar

Pour cette nouvelle année, nous vous proposons d’ajouter à nos pérégrinations littéraires le compte-rendu de voyage que firent Gustave Flaubert (dont on vient de commémorer le deux centième anniversaire de la naissance en décembre dernier) et son ami Maxime Du Camp (écrivain et photographe moins connu, dont l’œuvre pâtit de la célébrité de ses amis, Flaubert, Baudelaire et Théophile Gautier) de leur voyage en Bretagne.

Vue 2 – Maxime Du Camp, photographié par Nadar en 1860

Gustave Flaubert, alors âgé de vingt-six ans, et son ami entreprennent un long périple, non pas en malle-poste, mais avec sacs au dos et souliers ferrés, à travers la Bretagne, en passant par le Val de Loire, l’Anjou et la Touraine.

Comme pour l’itinérance que nous avons inaugurée avec Taine, nous nous appuierons sur leurs textes, en les illustrant des vues stéréoscopiques de nos collections. Ce récit de voyage, écrit dès leur retour en 1847, ne fut publié qu’en 1886, à titre posthume, sous le titre Par les champs et par les grèves, accompagné de plusieurs autres mélanges et fragments inédits.

Particularité : les chapitres impairs ont été écrits par Gustave Flaubert tandis que les chapitres pairs l’ont été exclusivement par Maxime Du Camp.

Le chapitre premier que nous allons suivre ici, de la plume de Gustave Flaubert par conséquent, commence en Val de Loire, itinéraire que nos écrivains voyageurs avaient choisi pour aller de Rouen, domicile de Flaubert, ou de Paris, domicile de Maxime du Camp.

Ils inaugurent leur périple par la visite de trois châteaux. En cette première moitié du XIXe siècle, rappelons qu’il n’existe pas d’accueil touristique dans les propriétés historiques comme celles-ci : les voyageurs se font ouvrir (peut-être, ici, après avoir averti par un courrier) et les visites sont à la diligence des propriétaires ou des gardiens. Par conséquent, si l’intérêt pour ces joyaux du patrimoine est déjà très moderne, l’organisation touristique, quant à elle, est encore à peine balbutiante.

On s’appuiera naturellement, pour illustrer cet épisode sur les vues disponibles dans la Stéréothèque au sein des collections Magendie, SAB, ou éventuellement Jean-Pierre Lassère.

Première halte : le château de Chambord…

Nos auteurs y font étape, certes, mais s’y attardent peu : il faut dire qu’alors, en plein milieu du XIXe siècle, le château est vide et presque à l’abandon… En pleine époque de redécouverte du patrimoine, cette visite laisse donc à nos écrivains voyageurs une désespérante impression de laisser aller… On commence à peine, semble-t-il, à y entreprendre les premiers et bien timides travaux de restauration.

Château de Chambord, façade occidentale – 1855-1899 – Collection Magendie, Mag1317. Photographe inconnu

« Nous nous sommes promenés le long des galeries vides et par les chambres abandonnées où l’araignée étend sa toile sur les salamandres de François 1er. Un sentiment navrant vous prend à cette misère qui n’a rien de beau. Ce n’est pas la ruine de partout, avec le luxe de ses débris noirs et verdâtres, la broderie de ses fleurs coquettes et ses draperies de verdures ondulantes au vent, comme des lambeaux de damas. C’est une misère honteuse qui brosse son habit râpé et fait la décente. On répare le parquet dans cette pièce, on le laisse pourrir dans cette autre. Il y a là un effort inutile à conserver ce qui meurt et à rappeler ce qui a fui… »

Vue 3 - Château de Chambord. La salle des gardes, vide. Carte postale (CPArama.com)

« On dirait que tout a voulu contribuer à lui jeter l’outrage à ce pauvre Chambord, que le Primatice avait dessiné, que Germain Pilon et Jean Cousin avaient ciselé et sculpté. Élevé par François 1er, à son retour d’Espagne, après l’humiliant traité de Madrid (1526), monument de l’orgueil qui veut s’étourdir, pour se payer de ses défaites… On l’a donné au Maréchal de Saxe ; on l’a donné aux Polignac, on l’a donné à un simple soldat, à Berthier ; on l’a racheté par souscription et on l’a donné au duc de Bordeaux. On l’a donné à tout le monde, comme si personne n’en voulait ou ne voulait le garder. Il a l’air de n’avoir jamais presque servi et avoir été toujours trop grand. C’est comme une hôtellerie abandonnée où les voyageurs n’ont pas même laissé leurs noms aux murs. »

Vue 4 – Le grand escalier à double révolution. Carte postale (CPArama.com)
Vue 5 – La lanterne coiffant le grand escalier (CPArama.com)

« En allant par une galerie extérieure vers l’escalier d’Orléans, pour examiner les cariatides qui sont censées représenter François 1er […], tournant autour de la fameuse lanterne qui termine le grand escalier, nous avons, à plusieurs reprises, passé la tête à travers la balustrade, pour regarder en bas : dans la cour, un petit ânon qui tétait sa mère, se frottait contre elle, secouait ses oreilles, allongeait son nez, sautait sur ses sabots. Voilà ce qu’il y avait dans la cour d’honneur du château de Chambord ; voilà ses hôtes maintenant… ! »

Deuxième halte : le château d’Amboise…

Ce second château a l’heur de plaire davantage à nos auteurs. Contrairement au monument précédent, le château d’Amboise a connu d’importantes modifications de façade au cours du XIXe siècle. Les deux vues stéréos présentées ci-dessous, bien que postérieures à ce voyage de quinze à trente ans, présentent l’intérêt d’être encore dans l’état où nos voyageurs ont vu le bâtiment. Lors de leur visite, le château vient juste d’être classé à l’inventaire des monuments historiques (1840). Il a été restitué à la famille d’Orléans en 1814, et appartient, à la date de cette visite, au roi Louis-Philippe lui-même, ardent défenseur du patrimoine français. Après une nouvelle période de confiscation suite à la révolution de 1848, il ne sera définitivement restitué à la famille d’Orléans (à laquelle il appartient toujours, à travers la Fondation Saint-Louis) qu’en 1873. La famille royale fait alors procéder à de profondes restaurations qui s’accompagnent de remaniements, comme cela se faisait alors. C’est ainsi que la surélévation qui apparaît en haut à droite de la façade cèdera sa place à deux chiens-assis copiés de ceux de gauche, et que la galerie circulaire qui coiffe la grande tour des Minimes, à gauche de la façade (clairement visible sur la vue Mag1219), sera supprimée au profit d’un second étage de tour, en prolongement de son corps principal.

Le château d’Amboise, la façade dominant la Loire – 1875-1900 – Collection Société Archéologique de Bordeaux, SAB496 – Photographe inconnu

Cette galerie circulaire vitrée qui coiffe alors la tour de façade provoque les railleries de Gustave Flaubert : «  …on [y] a construit, en dépit du bon sens le plus vulgaire, une rotonde vitrée, qui sert de salle à manger. Il est vrai que la vue qu’on y découvre est superbe. Mais le bâtiment est d’un si choquant effet, vu de dehors, qu’on aimerait mieux, je crois, ne rien voir de la vie ou aller manger à la cuisine… »

La façade du château d’Amboise vue de plus près, avec la tour des Minimes dans son état ancien, qui déchaîne les critiques de nos voyageurs – 1863-1899 - Collection Magendie, Mag1219. Photographe inconnu

Malgré cette remarque, le reste de la façade fascine nos visiteurs : la tour qu’il dit admirer à ce stade n’est certainement pas celle qu’il vient de dénigrer explicitement. Il doit donc s’agir de la petite tour étroite, immédiatement accolée au corps de logis de la façade, implantée à droite de la grosse tour défigurée par sa rotonde qui n’intéresse pas nos voyageurs.

« Nous avons passé un grand quart d’heure à admirer la tour de gauche qui est superbe, qui est bistrée, jaune par places, noire de suie dans d’autres, qui a des ravenelles adorables appendues à ses créneaux et qui est, enfin, un de ces monuments parlants qui semblent vivre et qui vous tiennent tout béants et rêveurs sous leurs regards, ainsi que ces portraits dont on n’a pas connu les originaux et qu’on se met à aimer sans savoir pourquoi. »

Vue 6 - Amboise, vue du pied du château d’après une gravure du 19e siècle, la façade du château étant dans le même état que sur nos photos. (Yves Ducourtioux)

On monte au château par une pente douce qui mène au jardin élevé en terrasse, d’où la vue s’étend en plein sur toute la campagne d’alentour. »

La pente douce évoquée ici occupe la tour des Minimes ; c’est un des exemples les plus célèbres de rampe cavalière qui permettait d’accéder à la terrasse arrière du château sans descendre de cheval, voire d’y monter avec une voiture à cheval suffisamment étroite.

À la date de cette visite, bien que restitué à la famille d’Orléans, le château a semble-t-il conservé l’essentiel de son ameublement Empire, hérité de ses occupants précédents, qui n’a pas les faveurs de notre auteur, et suscite à nouveau des remarques cinglantes de sa part !

Vue 7 – Château d’Amboise, Salon Louis-Philippe (chambre d’Orléans), avec les portraits de Mme Adélaïde et Philippe d’Orléans, avant son accession au trône. (Carte postale des années 1960, collection des AD37)

« À l’intérieur du château, l’insipide ameublement de l’empire se reproduit dans chaque pièce. Presque toutes sont ornées des bustes de Louis-Philippe et de Mme Adélaïde [sa mère]. La famille régnante actuelle a la rage de se reproduire en portraits. C’est un mauvais goût de parvenu, une manie d’épicier enrichi dans les affaires et qui aime à se considérer lui-même avec du rouge, du blanc et du jaune, avec ses breloques au ventre, ses favoris au menton et ses enfants à ses côtés… »

« Le château d’Amboise, dominant toute la ville qui semble jetée à ses pieds comme un tas de petits cailloux au bas d’un rocher, a une noble et imposante figure de château-fort, avec ses grandes et grosses tours percées de longues fenêtres étroites, à plein cintre ; sa galerie arcade qui va de l’une à l’autre, et la couleur fauve de ses murs rendue plus sombre par les fleurs qui pendent d’en haut, comme un panache joyeux sur le front bronzé d’un vieux soudard. »

« La Loire coulait au milieu, baignant ses îles, mouillant la bordure des près, faisant tourner les moulins, et laissant glisser sur sa sinuosité argentée les grands bateaux attachés ensembles qui cheminaient, paisibles, côte à côte, à demi endormis au craquement lent du large gouvernail, et, au fond il y avait deux grandes voiles éclatantes de blancheur au soleil. »

Vue 8 – Chalands à voile au pied du château d’Amboise. Gravure ancienne, photo André Arsicaud (Collection AD37, 5Fi015875)
Vue 9 – Saladier décoré d’un train de bateaux. (Musée de la marine de Chaumont sur Loire, Chaumontaufildutemps.over-blog.fr)

La chapelle Saint-Hubert du château

« Dans le jardin au milieu des lilas et des touffes d’arbustes qui retombent dans les allées, s’élève la chapelle, ouvrage du XVIe siècle, ciselée sur tous les angles, vrai bijou d’orfèvrerie lapidaire, plus travaillée encore au-dedans qu’au dehors, découpée comme un papier de boîtes à dragées, taillée à jour comme un manche d’ombrelle chinoise. »

La chapelle Saint-Hubert du château d’Amboise – 1930-1960- Collection Jean-Pierre Lassère – JPL308 – Photographe inconnu

« Il y a sur la porte un bas-relief très réjouissant et très gentil ; c’est la rencontre de Saint-Hubert avec le cerf mystique qui porte un crucifix entre les cornes. Le saint est à genoux ; plane au-dessus un ange qui va lui remettre une couronne sur son bonnet ; à côté on voit son cheval qui regarde de sa bonne figure d’animal étonné ; ses chiens jappent, et, sur la montagne dont les tranches et les facettes figurent des cristaux, le serpent rampe. On voit sa tête plate s’avancer au pied d’arbres sans feuilles qui ressemblent à des choux fleurs. […] Tout près de là, saint Christophe porte Jésus sur ses épaules ; saint Antoine est dans sa cellule, bâtie sur un rocher ; le cochon rentre dans son trou et on ne voit que son derrière et sa queue terminée en trompette, tandis que près de lui un lapin sort les oreilles de son terrier. Tout cela est un peu lourd sans doute, et d’une plastique qui n’est pas rigoureuse. Mais il y a tant de vie et de mouvement dans ce bonhomme et ses animaux, tant de gentillesse dans les détails, qu’on donnerait beaucoup pour emporter çà et pour l’avoir chez soi. »

La porte d’entrée de la chapelle Saint-Hubert et son linteau, une de nos plus anciennes photos d’Amboise – 1857-1860 – Collection Magendie, MAG6117 – Photographes-Éditeurs : Charles Paul Furne ou Henri Tournier

Troisième halte : le château de Chenonceau…

Vue 10 – Le château de Chenonceau vers 1845, dans l’état où nos auteurs l’ont visité (Wikipédia)
Vue 11 – Le château de Chenonceau vers 1856 (Photographie des frères Bisson) / Wikipédia)

Au moment où nos auteurs visitent Chenonceau, il est propriété de François Vallet de Villeneuve, aristocrate rallié à Napoléon 1er qui l’a en conséquence fait comte d’Empire. Après la chute de l’Empire, l’aristocrate et son épouse s’y sont retirés, et y mènent une vie de gentilshommes d’une grande simplicité qui séduit Flaubert, comme il séduira quelques années plus tard Georges Sand, qui écrit en décembre 1845 : « Chenonceau est une merveille. L’intérieur en est arrangé à l’antique avec beaucoup d’art et d’élégance. On y jette toujours son pot de chambre par la fenêtre, ce qui fait le bonheur de [mon fils] Maurice ! »

Malgré un avis défavorable de la commission de classement des monuments historiques, au motif que le monument était propriété privée, il est finalement inscrit sur la liste dès 1840.

« Je ne sais quoi d’une suavité singulière et d’une aristocratique sérénité transpire du château de Chenonceau. Il est à quelque distance du village qui se tient à l’écart respectueusement. On le voit, au fond d’une grande allée d’arbres, entourée de bois, encadré dans un vaste parc à belles pelouses. Bâti sur l’eau, en l’air, il lève ses tourelles, ses cheminées carrées. Le Cher passe dessous, et murmure au bas de ses arches dont les arêtes pointues brisent le courant. C’est paisible et doux, élégant et robuste. Son calme n’a rien d’ennuyeux et sa mélancolie n’a pas d’amertume. »

Le château de Chenonceau, vue générale de la façade est, vraisemblablement dans l’état postérieur aux travaux de transformation. 1865-1870 – Collection Magendie, MAG2364. Photographe inconnu

Le comte René de Villeneuve meurt au château le 12 février 1863. Le domaine revient à ses deux enfants, la marquise de La Roche-Aymon et Septime de Villeneuve, qui ne conserveront pas la dispendieuse demeure, et la mettent en vente en avril 1864.

Il est acquis par Mme Pelouze, riche héritière d’un industriel écossais, Daniel Wilson. Elle entreprend alors, de 1865 à 1878, la « restauration » du château et de son domaine pour une somme estimée à plus d’un million et demi de francs-or. La nouvelle propriétaire fait appel à l’architecte Félix Roguet, disciple de Viollet-le-Duc, pour diriger le pharaonique projet. Les transformations sont difficiles à apercevoir sur les photos dont nous disposons, qui semblent toutefois postérieures à ces interventions.

Château de Chenonceau, vue de la façade ouest, 1870-1900. Collection Magendie, Mag1170. Photographe inconnu

« On entre par le bout d’une longue salle voûtée en ogives qui servait autrefois de salle d’armes. On y a mis quelques armures qui, malgré la nécessité de semblables ajustements, ne choquent pas et semblent à leur place. » Cette salle est désormais appelée le Vestibule.

Vue 12 – Chenonceau, le Vestibule, carte postale des années 1910-1920. Collection des AD37, 10FI070-0141

« Tout l’intérieur est entendu avec goût. Les tentures et les ameublements de l’époque sont conservés et soignés avec intelligence. Les grandes et vénérables cheminées du XVIe siècle ne recèlent pas, sous leur manteau, les ignobles et économiques cheminées à la prussienne qui savent se nicher sous de moins grandes. »

Vue 13 – Château de Chenonceau, les cuisines (années 1960) – Carte postale, collection Robjeann1931

« Dans les cuisines que nous visitâmes également, et qui sont contenues dans une arche du château, une servante épluchait les légumes, un marmiton lavait les assiettes, et debout aux fourneaux, le cuisinier faisait bouillir pour le déjeuner un nombre raisonnable de casseroles luisantes. Tout cela est bien, a un bon air, sent son honnête vie de château, sa paresseuse et intelligente existence d’homme bien né. J’aime les propriétaires de Chenonceau…. »

Il est fréquent que les auteurs du XIXe siècle laissent courir leur imagination dans l’univers des siècles passés. Mais ici, ce sont mêmes des pensées plus coquines qui effleurent notre auteur, qui se verrait bien échanger sa place – excusez du peu – avec… François 1er !

Vue 14 – Chenonceau, la chambre de Diane de Poitiers. Années 1960 (jcn54.uniblog.fr)

« En fait de choses amusantes, il y a encore à Chenonceau, dans la chambre de Diane de Poitiers, le grand lit à baldaquin de la royale concubine, tout en damas blanc et cerise. S’il m’appartenait, j’aurais bien du mal à m’empêcher de ne pas m’y mettre quelquefois. Coucher dans le lit de Diane de Poitiers, même quand il est vide, cela vaut bien coucher dans celui de réalités plus palpables. N’a-t-on pas dit qu’en ces matières tout le plaisir n’était qu’imagination ? Concevez-vous alors, pour ceux qui en ont quelque peu, la volupté singulière, historique et XVIe siècle de poser sa tête sur l’oreiller de la maîtresse de François 1er et de se retourner sur ses matelas ? »

Nous conclurons cette étape sur ce fantasme littéraire… Pour leur prochaine étape, nos auteurs feront halte au château de Clisson en Loire-Atlantique, déjà sur le territoire de la Bretagne historique.

Christian Bernadat

Bibliographie

Par les champs et par les grèves (voyage en Bretagne) par Gustave Flaubert [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102053k/f308.item]

https://www.chateau-amboise.com/fr/page-histoire (Fondation Saint-Louis)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Chenonceau

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