Sans doute après une nuit d’hôtel, notre auteur se précipite au château de la ville :
« Il était huit heures du matin ; point de visiteur au château, personne dans les cours ni sur la terrasse ; je n’aurais pas été trop étonné de rencontrer le Béarnais, « ce vert galant, ce diable à quatre », si malin qu’il se fit appeler « le bon roi ».
Taine se montre toujours exigeant et très critique : il paraît sensible au courant de pensée qui rêve de témoins du passé idéalisés, à l’architecture parfaitement ordonnancée, comme à l’époque classique !
« Son château est fort irrégulier ; il faut descendre dans la vallée pour lui trouver un peu d’agrément et d’harmonie. Au-dessus de deux étages de toits pointus et de vieilles maisons, il se détache seul dans le ciel et regarde loin la vallée ; deux tourelles à clochetons s’avancent de front vers l’ouest ; le corps oblong suit, et deux grosses tours en briques ferment la marche avec leurs esplanades et leurs créneaux. »