EDIT : La solution a été trouvée une nouvelle fois par José Calvelo, bravo ! Il s’agit du château royal de Saint-Cloud, détruit pendant la guerre de 1870. Aujourd’hui, il ne reste que le parc connu sous le nom de Domaine national de Saint-Cloud !
Elle intronise une série sur les monuments disparus… on ne vous en dira pas plus !
Et pour rappel, celle de septembre n’a toujours pas été identifiée ! À bon entendeur…
Ce mois-ci, c’est Andréa, en stage chez nous pour un mois, qui a choisi et décrit l’image du mois d’octobre :
Bientôt les premières vacances scolaires!
Un peu de nostalgie avec ce groupe d’enfants s’amusant au bord de l’eau, sur la plage de Coney Island du photographe américain White Hawley C. En 1901
La voici, la voilà, après une longue pause estivale, l’énigme de la rentrée !
Nous vous proposons, comme la dernière fois, une image qui est aussi une énigme pour nous. Sachant que la précédente a été trouvée par un de nos contributeurs, nous savons désormais qu’en cas de questionnement, nous pouvons nous tourner vers vous !
Voici quelques indices, dignes d’une charade :
nous nous situons entre 1874 et 1876
le photographe et éditeur est Anatole Pougnet
il s’agit d’une image tirée d’une série de portraits d’actrices parisiennes
C’est l’heure ! Les grandes vacances sont… terminées !
D’ailleurs, saviez-vous que « grandes vacances » est une expression utilisée en Europe depuis le 19e siècle pour désigner les vacances scolaires d’été !? Elles correspondent à l’origine aux besoins agricoles ; les parents ayant besoin de leurs enfants dans les champs au moment des moissons. Elles se sont petit à petit rallongées en France : un peu plus d’un mois du Moyen Âge au 19e siècle, 1 mois et demi à partir de 1939, devenus 2 mois en 1961 !
Toute l’équipe du CLEM souhaite une bonne rentrée aux élèves et enseignants qui entreront dans des classes comme celle-ci !
Pour cette vue stéréoscopique, nous avons la chance d’avoir une localisation et une date précise, ce qui est rare ! La photographie est prise le 16 août 1930, il s’agit de l’école du hameau de Fontgrande, à Saint-Benoît-de-Carmaux, dans le Tarn.
En outre, c’est une image d’actualité : l’école est fraichement construite !
Le hameau de Fontgrande a été construit entre 1919 et 1929. Conçu par Charles Pérès, directeur de la Société des Mines, le but était d’y installer la population de mineurs et d’ouvriers, venus notamment d’Italie, d’Espagne et de Pologne.
Fontgrande est une cité ouvrière modèle et une véritable cité jardin dans Saint-Benoît-de-Carmaux. Elle a été imaginée comme une ville dans la ville, devant fonctionner avec ses commerces (épicerie, boucherie), son école et ses services à la population (commissariat).
Le groupe scolaire était alors non mixte, les garçons et les filles étant répartis dans chaque aile du bâtiment. De nos jours, le bâtiment n’a pas changé et accueille toujours l’école élémentaire du quartier.
Ces vues sont tirées du fonds Caillol, une collection familiale qui a récemment rejoint notre projet. Le fonds – bientôt en ligne – réunit plus de 500 vues réalisées entre 1929 et 1953 en France et notamment dans le Sud. Les thématiques variées sont d’un grand intérêt.
Mise à jour du 11/09/2019 : mystère résolu ! Il s’agit de l’abbaye de Hautecombe en Savoie. Merci à José Calvelo !
Ce mois-ci, nous corsons l’affaire en vous proposant une vue stéréoscopique que nous ne parvenons pas nous-même à décrire !
Cette vue a été datée entre 1920 et 1945 par rapport à la mode vestimentaire, ce qui reste une fourchette très large.
Pour le reste… tout reste à faire ! Saurez-vous trouver de quelle église il s’agit ?
Le saviez-vous ? Si vous cherchez « indéterminé » sur notre base La Stéréothèque, les résultats affichés sont toutes les vues difficiles à localiser ou simplement à définir, pour lesquelles nous souhaitons… votre aide ! C’est en fait un des axes forts de notre projet stéréoscopique : l’indexation collaborative. En réunissant nos connaissances, les vues seront de mieux en mieux décrites et valorisées. À vous de jouer !
Ce mois-ci, nous nous penchons sur la prise de vue !
Les premiers temps de la stéréoscopie ont été marqués par des tâtonnements.
Les premières photographies stéréoscopiques étaient réalisées soit au moyen d’un seul appareil que le photographe déplaçait pour produire la vue destinée à l’œil gauche et celle destinée à l’œil droit ou alors au moyen de deux appareils placés côte-à-côte.
On imagine aisément tous les obstacles occasionnés par cette pratique empirique. Il n’est pas rare alors de remarquer des différences notables entre le cliché de droite et celui de gauche, lorsque les couples stéréoscopiques ont été produits à l’aide d’un seul appareil que l’on a déplacé latéralement !
Sur cette vue, on voit de manière très nette que les deux hommes qui discutent sur l’échafaudage se sont déplacés entre les deux prises de vues !
Il faut attendre 1853, pour que le lithographe parisien Alexandre-Marie Quinet ait l’idée de fabriquer le premier appareil photographique à double objectif tout spécialement destiné à la prise de vues stéréoscopiques ; il nomme son appareil le Quinétoscope. Cet appareil se caractérise par deux objectifs séparés entre eux de 6 ou 7 cm, espacement moyen entre les pupilles humaines. Cette invention ingénieuse tardera cependant à séduire et bon nombre de vues stéréoscopiques réalisées jusqu’en 1860 seront faites sans chambres binoculaires.
Article issu du Bref historique sur la stéréoscopie, sur le Stéréopôle, à lire !
D’autres exemples de prise de vue décalée, saurez-vous trouver les différences ?
Durant le joli mois de mai, le soleil pointe enfin son nez ! C’est parti pour les promenades, les terrasses et les pique-niques en série !
Nous sommes ici en mai 1947 à Arcachon, quartier des Abatilles. Ce couple déjeune tranquillement à l’ombre des arbres, auprès de villas.
Sur la gauche, on peut voir une Citroën Traction Avant, en berline normale, c’est donc une 11CV. Les petites grilles au bas des ailes, masquant les avertisseurs, ont été adoptées en janvier 1935 et abandonnées en juin 1937. L’immatriculation 5526-GA8 a été attribuée en Gironde entre mai 1936 et février 1937. Voitures révolutionnaires lors de leur présentation en 1934, les Citroën 7 ou 11, selon leur terminologie commerciale (moteurs 4 cylindres 1,3L, 1,5L, 1,6L ou 1,9L), adoptaient la traction avant, une structure monocoque et des roues avant indépendantes, elles étaient réputées pour leur tenue de route. Elles existaient en version normale ou légère (carrosserie de dimensions plus réduites). Elles seront produites jusqu’en 1957 (la DS a été présentée en 1955).
Au fond à droite, on remarque un utilitaire, un petit camion Peugeot carrossé en plateau, sans doute un type MDA vu la date de la photo : développé pour l’armée française, mais essentiellement utilisé par l’armée allemande pendant la guerre. Le MDA sera produit de 1940 à 1946, il était le premier camion Peugeot à cabine avancée et était équipé du moteur de la berline 402. Comme tous les utilitaires de cette époque, il restera en service très longtemps après sa production.
Description des voitures : Jean-Christophe Brunet, merci à notre spécialiste !
Collection Magendie, Mag2206 – Plaque de verre, 6×13 cm. Laboratoire photographique : Société Lumière, photographe inconnu
EDIT : Bravo à Suzette Mathivet qui a trouvé la réponse une nouvelle fois !
La Villa Regina, l’Hôtel du Rosaire, le Grand Hôtel de Londres et les autres mentions aident à identifier le boulevard de la Grotte à Lourdes. Nous sommes entre 1890 et 1910.
Collection Wiedemann, WIE350
Voici l’énigme du mois d’avril !
Voici une vue urbaine qui présente plusieurs détails susceptibles de vous aiguiller dans la recherche… ! À vous de trouver le lieu, la période et la voie !
Nous débutons le mois d’avril avec une vue de Bordeaux tirée de la collection Vergnieux.
Il s’agit d’une stéréophotographie prise depuis la rue Vital-Carles à Bordeaux. Sa datation est aisée en raison de la restauration en cours d’une des flèches du portail Nord : nous sommes en 1942 !
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Pour en apprécier la perspective, cette vue peut être regardée en anaglyphe (image ci-dessous), avec des lunettes bicolores !
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Nous nous trouvons au niveau du 17-19 rue Vital-Carles, à proximité immédiate de la rue Poquelin Molière. Si l’on s’y place, on s’aperçoit que les bâtiments ont peu changé :
Au cours d’une année scolaire, les élèves sont amenés à découvrir la stéréoscopie en passant par l’histoire de la photographie, la perspective, l’optique, la 3D avec production d’un modèle photogrammétrique.
Les lycéens ont localisé, reproduit et réalisé des anaglyphes à partir d’un corpus de vues bordelaises. La suite au prochain épisode et déjà un grand bravo à eux !
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On se retrouve dans quelques semaines pour l’énigme du mois d’avril ! Aviez-vous trouvé celle du mois de mars ?
Il s’agit du premier meeting aérien de Périgueux, organisé à Chamiers les 22, 23 et 24 avril 1911. La vue présente le biplan de l’aviateur Jules Fischer. Nous apercevons, en outre, les noms des aviateurs sur les hangars : René Labouchère, Marthe Niel et Mallard.
Bravo à tous ceux qui ont trouvé et merci d’avoir participé ! Nous nous retrouvons début avril pour la prochaine image du mois et fin avril pour l’énigme suivante !
La vue est issue du fonds D’Halluin, qui vient justement de faire l’objet d’une présentation sur le Stéréopôle. Pour en savoir plus, c’est par ici >> http://www.stereotheque.fr/result,1819-0
Ce mois-ci, nous corsons l’énigme !
En vous aidant des indices présents sur la vue stéréoscopique, il s’agit cette fois-ci de retrouver :
L’événement
La date
Le lieu
Bon courage à tous !
À vous de jouer ! Laissez un commentaire !
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