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L’image du mois #38 | Avril

En avril, ne te découvre pas d’un fil !

Ce dicton rappelle combien l’écart thermique peut être surprenant au début du mois d’avril, pouvant même voir la neige tomber après quelques jours de chaleur.

Aussi, nous ne pouvons que vous conseiller d’enfiler votre crinoline, garante d’un abri à toutes épreuves face aux écarts de température !

Crinoline : enfilage de la robe, vers 1858, collection Calvelo, CAL293

Cette vue issue de la collection de José Calvelo doit être mise en parallèle avec la CAL291 :

En crinoline, parée pour la sortie ! Vers 1858, collection Calvelo, CAL 291

Pas seulement à cause du décor presque identique, mais aussi en raison de la continuité narrative entre les deux stéréogrammes. Ils appartiennent, croyons-nous, à une série un peu plus large qui met en scène les étapes de l’habillage d’une dame se préparant, avec l’aide d’une servante, pour une sortie.

Brian May et Denis Pellerin présentent ces scènes de genre dans l’ouvrage  Crinoline, Fashion’s Most Magnificent Disaster publié par la London Stereoscopic Company en 2016. Ils attribuent cette vue au studio londonien des frères Gaudin.

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L’image du mois #37 | Mars

Elles sont actrices, modèles, commerçantes, nageuses professionnelles, employées, grand-mères, mères, filles, cousines, tantes, laborantines, coiffeuses, fileuses, musiciennes, voyageuses, endimanchées, en train de s’amuser, en famille, en costume traditionnel,… elles sont les femmes de nos collections stéréoscopiques et cela a été difficile de choisir tant elles rendent la mémoire vivante.

Ce mois-ci, nous mettons en valeur les femmes d’hier, les femmes de l’histoire.

Collections Calvelo, Chalons, Denant, Magendie, Wiedemann
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L’image du mois #36 | Février

Les vacances scolaires approchent, nous pouvons nous promener en journée… et si on partait en randonnée ?

Le verbe « randonner » trouve ses racines au 13e siècle où randoner ou randonner signifiait « courir rapidement ». Il garde cette acception et glisse vers la vénerie du 16e au 18e siècle, ayant alors le sens de la course des chasseurs après une bête puis la course que fait cette bête chassée. Il faut attendre la fin 18e siècle pour que, par extension, le Dictionnaire de l’Académie française indique que « faire une longue randonnée » signifie « marcher longtemps ».

Cette activité prend un essor certain avec celui du voyage, comme le Grand Tour. Au 19e siècle, cette marche récréative gagne un intérêt croissant avec le développement du tourisme et en particulier de l’alpinisme comme sur cette vue.

Ici, nous sommes à Davos en Suisse en 1896 et bien loin de l’équipement pratique utilisé aujourd’hui ! Au-dessus d’un torrent, la traversée semble plutôt acrobatique !

Cliquer sur l’image pour voir la notice dans la Stéréothèque
Pour voir cette vue en relief, chaussez des lunettes bicolores

Collection Magendie, Mag1554

Davos, groupe de jeunes femmes enjambant un torrent

https://www.stereotheque.fr/result,4180-0

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L’image du mois #35 | Janvier

Pour faire suite à la Une du mois, l’image du mois de janvier est issue de la collection Gaye où sont réunies de nombreux clichés de Théodore Guitard du Marès, photographe amateur d’origine girondine et plus précisément de l’Entre-deux-Mers.

Pour en savoir plus sur ce photographe, direction le Stéréopôle, cliquez ici !

Nous sommes ici à Poitiers, au parc de Blossac, autour de 1900. Près du kiosque à musique se tiennent deux hommes, dont un à vélo. Lieu de promenade très apprécié des pictaviens, le parc est aménagé au 18e siècle, à l’emplacement d’une nécropole antique.

Cliquer sur la vue pour voir l’original et l’anaglyphe
Daniel Théodore Guitard du Marès
Portrait de Théodore Guitard du Marès

Voir également : Carponsin-Martin C. et Huguet J.-C. : « Daniel-Théodore Guitard du Marès, un pionnier bordelais méconnu de la photographie. » In L’Entre-deux-Mers et son identité, L’Entre-deux-Mers oriental. Actes du XVe colloque, Pessac-sur-Dordogne les 16, 17 et 18 octobre 2015. Bordeaux : CLEM, 2015, pp. 265-279

 

 

 

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L’image du mois #34 | Décembre

Ce mois-ci, l’image du mois fait partie du calendrier de l’Avent que nous avons mis en place !

***

Série Photographie et recherches stéréoscopiques et série Voyages

Venise, vue sur le canal, 1901, collection Duclot, white_1775

 

Aujourd’hui, nous vous faisons voyager à Venise en 1901, mais pas seulement pour la beauté du lieu.

Le 8 décembre est également la journée mondiale du climat. Aussi, afin d’évoquer l’impact du réchauffement climatique sur les espaces naturels et les sites, Venise est un très bon exemple.

La Cité des Doges se trouve être gravement menacée par l’impact de l’activité humaine. La montée des eaux, due à la fonte des banquises, amplifie un problème d’inondation déjà existant mais de plus en plus fréquent (les acque alte, marées hautes).

En outre, le tourisme de masse a entrainé de nombreuses conséquences néfastes qui amplifie ces phénomènes, en commençant par la pollution (des sols, de l’eau, de l’air, sonore, lumineuse, due aux hydrocarbures, etc.). Nous l’avons tous vu lors du confinement italien du printemps, une fois la ville vidée de l’activité humaine, la nature reprend ses droits.

La cité a toujours été un haut lieu culturel et touristique. Le développement d’un tourisme plus important s’est joué à partir du 19e siècle, comme nous l’a montré Christian Bernadat dans son article sur Venise à la Une du mois de mars, réalisé à partir de nos fonds : https://imagestereoscopiques.com/a-venise-au-cours-de-la-seconde-moitie-du-xixe-siecle/

Collection Duclot

 

Bibliographie :

https://www.geo.fr/voyage/ces-sites-que-nous-ne-pourrons-surement-plus-visiter-en-2100-198718

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L’image du mois #33 | Novembre

Ce mois-ci, nous vous amenons en voyage dans les Pyrénées, à travers la série éditée en 1858 par Furne & Tournier, considérés aujourd’hui comme faisant partie des principaux producteurs et éditeurs français de cartes stéréoscopiques pendant l’âge d’or de la technique.  Ces deux cousins ont réalisé, en effet, près de 40 séries de vues stéréoscopiques entre 1857 et 1864 (soit environ 7000 photographies !).

Bagnères-de-Luchon, vue sur le lac d’Oô, 1858, collection Médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées

72 photographies composent la série Voyage dans les Pyrénées déposée en novembre 1858 auprès du ministère de l’Intérieur pour autorisation (voir notre page Dépôt légal). C’est pourquoi, nous vous la présentons ce mois-ci !

Pendant leur périple, Charles-Paul Furne et Henri Tournier réalisent  26 photographies de Luchon et ses environs,  3 clichés du petit village de Cierp, une vue générale de Saint-Bertrand-de-Comminges, 18 vues de Bagnères-de-Bigorre, une photographie de l’église de Pierrefitte, deux vues de Barèges, dix clichés de Luz-Saint-Sauveur, deux vues d’Argelès et ses environs, deux photographies de Lourdes, trois de Bétharam, un cliché du vieux pont d’Orthez et enfin deux photographies du château de Pau.

Les vues de paysage ont en commun une mise en scène confrontant l’homme à l’immensité des paysages et à la nature encore sauvage, ainsi que de donner une idée de l’échelle. C’est le cas pour cette vue.

Chaussez vite vos lunettes bicolores pour profiter de la vue en relief !

 » Le Voyage dans les Pyrénées s’adresse à l’artiste et à l’homme du monde qui pour charmer ses ennuis autant que se guérir, a passé la saison d’été aux sources bienfaisantes de la montagne. Voici le lac Bleu, la cascade d’enfer, le pic du Midi, le cirque de Gavarni, mondains pèlerinages où l’on se rendait en joyeuse partie de plaisir ; et, pour rendre l’illusion complète, les guides eux-mêmes et les muletiers espagnols rencontrés au faîte de l’ascension. « 

H. de Nielles, Journal La photographie 30 novembre 1858.

En outre, cette vue stéréoscopique provient du fonds de la médiathèque de Pau-Pyrénées avec qui nous avions collaboré il y a quelques années pour créer une exposition virtuelle sur les Pyrénées en 3D, à retrouver ici en cliquant sur l’image suivante :

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L’image du mois #32 | Octobre

L’image du mois d’octobre est destinée à vous parler des recherches pour identifier nos fonds.

Une fois que les vues stéréoscopiques sont numérisées et intégrées à la Stéréothèque, nous les indexons : localisation, description du contenu, identification des éditeurs, etc.

Certains lots sont directement publiés pour l’indexation collaborative, où nous faisons appel à vous.

Parfois, des vues sont plus obscures que d’autres et nous ne parvenons pas à identifier le lieu, le monument, l’événement ou la date. Ce sont les « indéterminées » et nous en publions désormais une grande partie dans la rubrique À vous de jouer !

Liverpool, William Brown Library and Museum, entre 1860 et 1880, Collection Magendie, MAG1466

C’est le cas de celle-ci. Pour l’anecdote, cela fait deux ans que nous ne parvenions pas à identifier le monument, somme toute assez classique dans son architecture, sans autres éléments déterminants. Devenue une plaisanterie récurrente entre nous, même nos indexeurs experts (oui, il y a de Superindexeurs, qui se reconnaîtront !) y avaient renoncé.

Quand c’est le cas, nous gardons le document en tête jusqu’à ce que la recherche avance, que de nouveaux fonds soient numérisés ou… que le hasard fasse bien les choses. Ce mois-ci, nous avons reçu de nouveaux documents de la part de notre collectionneur le plus important, Jacques Magendie (plus de 9000 stéréophotographies dont la moitié en ligne !). Parmi les couples stéréoscopiques se trouvait… le même bâtiment, par un autre éditeur, avec une légende ! Enfin !

Il s’agit de la bibliothèque et du musée William Brown de Liverpool. Le bâtiment est inauguré en 1860, ce qui nous permet de réduire l’échelle chronologique. La photographie étant ancienne, nous pouvons la dater de la fin du XIXe siècle.

Et voilà ! Pour nous, c’est comme une enquête  qui se résout enfin ! Affaire classée !

Nous avons d’autres exemples d’enquêtes de ce type, que nous vous présenterons bientôt !

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L’image du mois #31 | Septembre

Les Journées européennes du patrimoine approchent ! Cette année, le thème « Patrimoine et éducation » vise à sensibiliser les jeunes générations.

La Une du mois de septembre portera sur ce sujet et en particulier sur les modifications, disparitions et restaurations autour des monuments historiques. Vous pourrez la retrouver dès le 15 septembre sur le Stéréopôle.

En attendant, voici une vue stéréoscopique présentant les travaux de la tour Saint-Jacques à Paris, vers 1853-1854.

Cette tour est en fait un clocher, seul vestige encore debout de l’ancienne église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, édifiée au XVIe siècle. Point de départ de la via Turonensis, elle fut détruite en 1797.

Paris, travaux de restauration de la tour Saint-Jacques, vers 1853-1854, collection Calvelo, CAL0163

La tour fut rachetée en 1836 par la ville de Paris à un entrepreneur qui y avait installé une fabrique de plombs de chasse. L’architecte Théodore Ballu la restaura complètement ; en 1858 les travaux sont achevés.

De nos jours, la tour peut être visitée de juin à novembre.

Collection Calvelo

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L’image du mois #30 | Août

Ce mois-ci, nous franchissons numériquement les frontières pour nous rendre en Suisse, à travers le bel article écrit par Christian Bernadat pour la Une du Stéréopôle, Vacances en Suisse à la fin du XIXe siècle :

La grotte sous le glacier de l’Eiger, aux environs de Grindelwald (1858-1865), Collection Wiedemann, WIE208

Au milieu du XIXe siècle, une grotte était creusée sous le glacier supérieur de l’Eiger dans les environs de Grindelwald. Cette grotte devait être creusée à nouveau tous les ans. Cela constituait une attraction pour les visiteurs les plus aventureux. On pouvait encore la visiter en 1935.


Compte tenu du rétrécissement très important du glacier, il semble que cette attraction ne soit plus creusée régulièrement tous les ans, et, dans ce cas, à une altitude bien supérieure à la grotte que l’on creusait au XIXe siècle.

Bibliographie :

https://www.routard.com/forum_message/3931012/une_semaine_a_grindelwald_superbe_region_de_la_jungfrau_mais_aussi_lucerne_berne_glaciers_.htm


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9400505k/f10.image


Denis Pellerin, La photographie stéréoscopique sous le Second Empire : Bibliothèque nationale de France, 1995, 104.


Braun Adolphe, Catalogue de Adolphe Braun : photographe de S.M. l’Empereur des français à Dornach, Risler, impr. (Mulhouse), 1865, 14.

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L’image du mois #29 | Juillet

Et si vous partiez découvrir les routes de France durant les vacances d’été ?

Pour le mois de juillet, nous vous proposons un petit voyage littéraire dans les Bouches-du-Rhône…

Vous l’aurez peut-être reconnu, il s’agit du moulin d’Alphonse Daudet ! Situé à Fontvieille dans les Alpilles, le moulin Saint-Pierre constitue déjà un site touristique dès l’Entre-deux-guerres, comme en témoigne cette vue. Il est d’ailleurs toujours possible de le visiter, bien que l’activité de meunerie ait cessé en 1914.

Les nouvelles de Daudet paraissent d’abord à partir de 1866 dans un journal parisien avant d’être éditées par Jules Hetzel en 1869.

L’automobile est une Citroën C6E conduite intérieure luxe ou familiale luxe, modèle 1929. Les vues CLL012, CLL030 et CLL034 montrent la même voiture. Nous sommes donc en présence de photos souvenirs de voyages d’une famille.

Version des Lettres de mon moulin en ligne sur Gallica

Collection Caillol