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L'image du mois

Image du mois #71 |Mars

Un jeune photographe et son modèle, 1857, Furne Charles Paul

Pour démarrer ce mois de Mars, c’est moi, Pierre, ex-stagiaire et nouvel employé au Clem qui ai choisi l’image du mois !
Et pour rester en lien avec mon parcours audiovisuel j’ai voulu choisir une image représentant un instant de photographie.

Vous voyez donc une mise en scène parodique. Reprenant les codes de celles auxquelles Furne (seul d’abord, puis en association avec Tournier) se livrait à la fin des années 1850. La nudité candide de l’opérateur n’est, bien entendu, guère conforme à la réalité des opérations photographiques dans l’atelier…

Collection Calvelo
n° d’inventaire : CAL269

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Les Nouvelles du Stéréopôle | Février

Les Nouvelles du Stéréopôle

Les actus

Les projets évoluent autour de nos collections ! 

En 2024, notre newsletter évolue !

Comme nous l’avions évoqué le mois dernier, afin de faciliter l’usage et la visibilité du Stéréopôle et de tendre à une réduction de notre impact écologique selon le Guide d’orientation et d’inspiration pour la transition écologique de la culture  publié par le Ministère de la Culture, Les Nouvelles du Stéréopôle seront désormais accessibles directement sur le Stéréopôle dans la rubrique « Les actus ». 

Dans un premier temps, nous continuerons d’envoyer le lien d’accès à la newsletter via notre liste de diffusion. 

En février, c’était la Chandeleur !

À l’origine, la fête chrétienne de la Chandeleur vient remplacer la fête celte d’Imbolc et d’autres célébrations marquant le début de l’année, c’est-à-dire la fin de l’hiver et de la période sombre. On allume alors des lumières, des chandelles, pour symboliser le retour vers la lumière. Cette célébration est conservée pour les processions rituelles ayant lieu 40 jours après Noël et marquant l’entrée de Jésus au Temple.
La crêpe, elle, vient symboliser le retour de la prospérité pour les familles et en particulier celles des agriculteurs. On en prépare en abondance pour que la saison à venir le soit également.

En parallèle, cette partie de billard chinois sous les chandelles (agrémentées d’un montage numérique) des lustres des années 1860 vient accompagner ce moment de fête. Editée par Alexis Gaudin, il s’agit d’une scène de genre ayant eu un grand succès commercial puisque l’on en trouve plusieurs variantes.

Collection Calvelo

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L'image du mois

Tous les mois, une photographie stéréoscopique mise en valeur

ɪᴍᴀɢᴇ ᴅᴜ ᴍᴏɪs #70 | Février

C’est bientôt Mardi Gras et donc bientôt la saison des Carnavals !

Ce cliché en anaglyphe présente un groupe de huit enfants qui se déplace au son de la musique (tambour, flûte), pour le mardi gras (comme indiqué dans le titre de la photo). L’un des jeunes gens porte le drapeau tricolore. La plupart de ces jeunes sont costumés et ont des sabots aux pieds. Celui de gauche semble porter des décorations sur sa veste et tient peut-être une épée. Le meneur de l’équipe tient dans sa main un bâton. Ces enfants doivent quémander quelques friandises auprès des habitants !
La maison que les enfants longent sur la gauche de la photo est celle de la belle famille du photographe, Théodore Guitard du Marès, lieu où il venait souvent et dont il a laissé plusieurs clichés (maison, scènes de famille). Nous sommes précisément à Saint-Félix-de-Foncaude à proximité de Langon, en Gironde.

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La Une du mois

Tous les mois, un article à la Une du Stéréopôle

Ce mois-ci, nous publions le texte d’un nouveau contributeur, Roland Patin, qui s’est penché sur une vue de Nice représentant la place Masséna.
À travers une analyse et une recherche détaillées, il est parvenu à la dater et l’identifier très précisément. Retrouvez son enquête sur le Stéréopôle !

Lire l’article sur le Stéréopôle en cliquant sur l’image

Perspectives

Points de vue en stéréo

[Perspectives] #5 


La stéréoscopie induisant un travail sur la profondeur, nombreuses sont les vues présentant une perspective à un point de fuite. Ces dernières mettent notamment en valeur des chemins, des ouvrages d’art et des galeries.

Nous sommes ici dans les Landes au début du 20e siècle, sur un chemin de forêt, sans plus d’informations !

Collection Gaultier

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Visages

Portraits de nos collections

Visages #12
Dans la série Visages, une nouvelle photographie énigmatique tirée de la collection de la Maison de la photographie de Saint Bonnet de Mure. Une jeune femme occupée à écrire sur une terrasse.

Collection Maison de la Photographie

Dans les coulisses du Clem

Dans la bibliothèque du Clem

De l’autre côté de l’écran

Nos livres de chevet

#16

Comment numérisons-nous ? En ce qui concerne les vues illuminées, dites aussi « surprises » ou « tissues » qui sont peintes à la main à l’arrière, il s’agit plutôt de photographie !
Placées sur une table lumineuse, nous les photographions en haute définition et traitons les vues sur des logiciels d’images. Ainsi, vous pouvez avoir accès à la vue numérisée, son verso et la vue illuminée sur la Stéréothèque (icônes à droite de la vue quand c’est le cas) !
Dernièrement, nous avons pris en photo les vues de la collection Durand !

#14

Connaissez-vous la série « 3D Explorateur » ? Publiée chez Hachette dans les années 2000, elle comprend une dizaine de titres traitant de l’histoire et des grandes civilisations en général.
Au croisement des missions du Clem, l’exemplaire sur les Romains en anaglyphe nous a ravit ! Ce livre appartient à notre médiatrice Chloé Bernard, dont la vocation était tracée !

Nous collectons, numérisons, décrivons et valorisons les images stéréoscopiques.
N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !
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Nice, la place Masséna

Pour ce mois de février, nous mettons à la Une la recherche de M. Roland Patin à propos d’une vue stéréoscopique représentant la place Masséna à Nice sur laquelle nous n’avions aucune information avant son intervention. 

Nice, La place Masséna, collection Magendie

Ces photographies stéréoscopiques dont l’auteur, le titre et la date ne sont pas précisés, offrent manifestement des vues de la place Masséna de Nice (Alpes-Maritimes).

Ces photographies est-ouest, prises depuis l’étage d’un bâtiment bordant la place Charles-Albert, montrent successivement une partie de cette place, le Pont-Neuf enjambant le Paillon, l’extrémité des quais Masséna (à gauche de l’image) et Saint-Jean-Baptiste (à droite), la majeure partie de la place Masséna et enfin la perspective de l’avenue menant à la Gare de chemin de fer.

Suite à la construction du Pont-Saint-Charles ou Pont-Neuf (1820-1824) destiné à mieux relier la vieille ville à ses faubourgs, la place Masséna ne s’est que très progressivement dessinée sur le pourtour d’un ancien carrefour, de 1840 à 1868.

Si les bâtiments nord de la place Masséna ne sont pas visibles sur les vues étudiées, la présence, de chaque côté du Pont-Neuf, de petites arcatures aveugles ayant renforcé l’extrémité du quai Masséna (fin 1863) puis celle du quai Saint-Jean-Baptiste (fin 1867), implique au plus tôt la fin des années 1860.

Quelques éléments du quai Masséna viennent confirmer cette hypothèse, comme le développement du grand eucalyptus (planté au printemps 1866), le nouveau parapet en fonte (changé en octobre 1868) ou encore le nouveau kiosque à journaux de plan octogonal (installé en 1869).

Sur la place elle-même, les pancartes publicitaires, installées sur le bâtiment sud-ouest, permettent également de resserrer la date des photographies. Au-dessus des grandes arcades du Café de la Victoire peuvent se lire (de gauche à droite) les inscriptions, « Glacier », « Café De La Victoire » et « Restaurant – Français ». Sous les fenêtres de l’avant-dernier niveau, ce sont « E. Preterre – American Dentist » puis « Appnts Meublé (sic) ».

Détail du bâtiment sud-ouest de la place Masséna (Nice) et de ses pancartes. Une ligne de trous d’épingle, percés dans le papier fin, est visible.

Or ces pancartes n’ont pas cessé d’être renouvelées, repeintes, remplacées ou déplacées :

  • celle du Café de la Victoire s’est substituée, en 1869 ou 1870, à une pancarte semblable, mais à fond clair, datant de l’ouverture du Café (vers 1861 ou 1862 – seule celle à fond clair du Restaurant Français subsistant de cette époque) ;
  • celle annonçant la location d’Appartements meublés n’a pour sa part été installée que vers 1870 ou 1871 ;
  • celle du Dentiste Préterre, positionnée sous deux fenêtres, a remplacé en 1872 une pancarte semblable qui s’allongeait sous trois fenêtres (attestée dès 1868 mais datant probablement de l’installation du Cabinet en 1865) ;
  • enfin, celle de « Glacier » s’est substituée fin 1872 à une pancarte récente qui portait le nom d’un gérant du Café de la Victoire, « Ombry » (installée au printemps 1872).

La date de 1872, au plus tôt, semble donc envisageable. L’avenue qui mène à la Gare apparaît d’ailleurs bordée d’arbres qui n’ont été plantés qu’au printemps 1871 et, près des bâtiments sud de la place Masséna, se devinent deux réverbères qui n’ont été installés qu’en novembre 1872.

La vue est très animée avec, notamment, la présence de nombreux piétons traversant le Pont-Neuf et de nombreuses voitures de place rangées des deux côtés des bâtiments de la place Masséna ou empruntant l’avenue de la Gare.

La présence d’une telle foule, rare sur d’autres vues des mêmes lieux, peut faire penser à un samedi ou à un dimanche. Malgré la forte lumière de fin de matinée (ombres portées), les passants n’apparaissent pas vêtus d’une tenue d’été.

Cette foule évoque surtout ces fameuses « vues instantanées » qui ne réduisent pas les éléments en mouvement à des silhouettes fantomatiques (flou de bougé). Les premières vues connues de ce type montrant la place Masséna depuis la place Saint-Charles datent de 1870, réalisées par le photographe parisien F. Blanc et diffusées par L. Lachenal, L. Favre et Cie (vues stéréoscopiques sur verre) et les vues suivantes datent de 1873, réalisées par le photographe, implanté à Nice, Jean Walburg de Bray (1839-1901) (vues stéréoscopiques sur papier).

C’est probablement à Jean Walburg de Bray et à la date de 1873 qu’il faut attribuer les vues stéréoscopiques étudiées, d’autant qu’une immense pancarte à fond sombre du « Restaurant Français » va venir remplacer, au-dessus du Café de la Victoire celles du Dentiste Préterre et des Appartements meublés, dès 1874.

Roland Patin

N.B. : Les dates évoquées proviennent de sources différentes (plans, registres de voirie, annuaires, recensements, journaux) mais également de la confrontation avec toutes les images connues des lieux entre 1855 et 1880.

Pour en savoir plus, voir : « Histoire et Représentations de la place Masséna de Nice » (ArtPlastoc).

L'image du mois

Image du mois #70 | Février

Théodore Guitard du Marès, Groupe d'enfants jouant de la musique, Mardi Gras, entre 1880 et 1920, collection Gaye

C’est bientôt Mardi Gras et donc bientôt la saison des Carnavals !

Ce cliché en anaglyphe présente un groupe de huit enfants qui se déplace au son de la musique (tambour, flûte), pour le mardi gras (comme indiqué dans le titre de la photo). L’un des jeunes gens porte le drapeau tricolore. La plupart de ces jeunes sont costumés et ont des sabots aux pieds. Celui de gauche semble porter des décorations sur sa veste et tient peut-être une épée. Le meneur de l’équipe tient dans sa main un bâton. Ces enfants doivent quémander quelques friandises auprès des habitants !


La maison que les enfants longent sur la gauche de la photo est celle de la belle famille du photographe, Théodore Guitard du Marès, lieu où il venait souvent et dont il a laissé plusieurs clichés (maison, scènes de famille). Nous sommes précisément à Saint-Félix-de-Foncaude à proximité de Langon, en Gironde.

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Les Nouvelles du Stéréopôle | Janvier

Les Nouvelles du Stéréopôle

Les actus

Les projets évoluent autour de nos collections ! 

En 2024, notre newsletter évolue !

Afin de faciliter l’usage et la visibilité du Stéréopôle et de tendre à une réduction de notre impact écologique selon le Guide d’orientation et d’inspiration pour la transition écologique de la culture  publié par le Ministère de la Culture, Les Nouvelles du Stéréopôle seront désormais accessibles directement sur le Stéréopôle dans la rubrique « Les actus ». 

Dans un premier temps, nous continuerons d’envoyer le lien d’accès à la newsletter via notre liste de diffusion. 

Voeux du Clem et image du mois
L’ensemble de l’équipe du Clem vous présente ses meilleurs voeux pour 2024 !
 
Après une année 2023 bien remplie pour nous avec notre événement Bordeaux Capitale de la stéréoscopie, celle-ci s’annonce également riche en médiation scolaire mais aussi en surprises, à suivre !
 

Cette vue est tirée du fonds Heude et se situe dans le parc de Saint-Cloud, en 1942. Pour voir l’article, cliquer sur l’image. 

La Une du mois

Tous les mois, un article à la Une du Stéréopôle

Nous sommes en janvier, c’est le mois des étrennes !

D’origine romaine, les étrennes sont synonymes de bon présage et d’un présent – une offrande – faite pour souhaiter bonne fortune. Devenues un cadeau rituel pour la nouvelle année, la tradition traverse les siècles entre Noël et les premiers jours de l’année.

Au XIXe siècle, les journaux regorgent de suggestions de présents, et la stéréoscopie en fait bien entendu partie ! Par exemple, ce numéro du Tintamarre de janvier 1860 (…)

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Re-Vue

Points de vue en stéréo

Re-Vue #14
Périgueux, 2e quart du 20e siècle vs 2023 !
 

Portant le nom usuel de « Maison du moulin », « Vieux moulin », le bâtiment est en réalité un poste de guet ou eschif (dit de Creyssac). Construit en 1347 sur les remparts de la cité médiévale, il permet alors la surveillance et la défense du pont de Tournepiche.
Lors de la destruction des remparts en 1860, l’eschif est conservé puis inscrit en 1929 au titre des Monuments historiques sous le nom de « moulin Saint-Front » bien qu’il n’ait rien à avoir avec un moulin. La correction est faite plus tard mais le nom reste.
Aujourd’hui restauré, l’eschif est constitué de pans de bois, de torchis, et semble tenir en équilibre sur un pan de mur. Ce sont en réalité ses jambes de force qui le maintiennent des deux côtés. Au Moyen Âge, il était juché sur le rempart.

Et vous, que diriez-vous de réaliser des Re-Vue à partir de nos fonds ?
Le principe de la série Re-Vue : prendre en photo le même point de vue, le plus exactement si possible, d’une photographie stéréo ! Cette série est en particulier tournée vers vous, puisque vous pouvez vous emparer des fonds sur la Stéréothèque et re-prendre une même photo. Puis, nous l’envoyer ou faire le montage vous-même si vous le souhaitez ! Le but est de faire vivre nos fonds et de comparer l’évolution des lieux.

Nous collectons, numérisons, décrivons et valorisons les images stéréoscopiques.
N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations !
L'image du mois

Image du mois #69 | Janvier

L’ensemble de l’équipe du Clem vous présente ses meilleurs voeux pour 2024 !
 
Après une année 2023 bien remplie pour nous avec notre événement Bordeaux Capitale de la stéréoscopie, celle-ci s’annonce également riche en médiation scolaire mais aussi en surprises, à suivre !
 

Cette vue est tirée du fonds Heude et se situe dans le parc de Saint-Cloud, en 1942.

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Les étrennes stéréoscopiques

Nous sommes en janvier, c’est le mois des étrennes !

D’origine romaine, les étrennes sont synonymes de bon présage et d’un présent – une offrande – faite pour souhaiter bonne fortune. Devenues un cadeau rituel pour la nouvelle année, la tradition traverse les siècles entre Noël et les premiers jours de l’année.

Au XIXe siècle, les journaux regorgent de suggestions de présents, et la stéréoscopie en fait bien entendu partie ! Par exemple, ce numéro du Tintamarre de janvier 1860 : 

Journal Le Tintamarre, 1er janvier 1860, p.4, en ligne sur Gallica (cliquer sur l'image)

C’est dans le journal La Lumière – racheté en 1852 par Alexis Gaudin, éditeur stéréoscopique – qu’on retrouve le plus de suggestions élogieuses quant au choix d’un tel cadeau pour les étrennes : 

Hebdomadaire La Lumière, 25 décembre 1858,en ligne sur Gallica (cliquer sur l'image)

ÉTRENNES PHOTOGRAPHIQUES

L’approche de la nouvelle année ramène pour nous tous tant que nous sommes, grands ou petits, riches ou pauvres, pères de famille ou célibataires — célibataires surtout — une grave préoccupation : celle des ÉTRENNES ! Il y a dans ce seul mot plusieurs problèmes à résoudre :

Offrir le plus beau présent possible en dépensant le moins qu’on puisse ;

Choisir un cadeau qui plaise, tout en tenant compte de l’âge, du sexe et de la situation sociale de la personne à qui on l’offre ;

Faire preuve de goût et d’attention en choisissant autre chose que ce qui se donne vulgairement : bonbons en cornets, en boîtes, en paniers, sous enveloppes, etc., etc. ;

Se conformer aux convenances qui défendent, à moins d’une intimité reconnue, d’offrir aucun objet ayant une valeur intrinsèque trop peu déguisée, comme si tout cadeau, quel qu’il soit, ne représentait pas un nombre plus ou moins grand de pièces de cent sous, de napoléons ou de billets de banque.

Il y aurait un moyen bien simple de se conformer aux exigences de l’usage, en résolvant à la fois tous les problèmes ci-dessus posés, et c’est surtout à la Lumière qu’il appartient de le recommander ; car ce moyen, c’est à la photographie que nous le devons.

Il s’agit tout uniment de substituer aux objets que l’on est convenu de consacrer aux étrennes, un stéréoscope et une collection plus ou moins nombreuse d’épreuves stéréoscopiques.

L’avantage d’un pareil système n’est pas difficile à prouver, surtout à des lecteurs comme ceux de la Lumière.

Nous avons dit qu’on y trouvait la solution de tous les problèmes énumérés plus haut.

En effet :

On peut, pour le prix que coûtent deux livres de marrons glacés, se procurer un stéréoscope et douze épreuves. C’est moins classique, mais c’est plus amusant, et cela dure davantage.

Rien n’empêche, bien entendu, de dépenser beaucoup plus, en augmentant indéfiniment le nombre des épreuves.

C’est un cadeau que les susceptibilités les plus délicates n’auront aucun scrupule d’accepter, les productions artistiques n’ayant pas de prix.

C’est nouveau, c’est intelligent, et cela nécessite dans le choix des sujets un discernement qui ne peut manquer d’être très-favorablèment remarqué. 

Et pourtant, disons-le tout bas, combien ce choix est rendu facile par la variété des oeuvres charmantes publiées par nos laborieux artistes, et que vous trouverez toutes réunies au bureau du journal,—non pas avenue dé Saint-Cloud, dans l’humble maisonnette du rédacteur en chef, mais dans le palais de la rue de la Perle.

Déjà, nous avons vu se presser, dans ces galeries du stéréoscope, la foule des donneurs d’étrennes, et par le genre des collections qu’ils choisissaient, il nous était aisé de deviner à quelles personnes on les destinait.

Les uns faisaient main basse sur les vues de Suisse, d’Italie, d’Espagne ou de Hollande.—Ils ne laissaient de côté ni un chalet, ni un campanile, ni une posada, ni un moulin.—Ceux-là évidemment cherchaient à rappeler des souvenirs de voyage. D’autres élaguaient de ces trésors photographiques tout ce qui n’était pas reproduction de monuments ou d’oeuvres d’art. —Ceux-là préparaient certainement une agréable surprise à un artiste ami. Le plus grand nombre s’emparaient des sujets comiques, si spirituellement composés par le Gavarni du stéréoscope, et riaient d’avance de l’hilarité gauloise que ces charges amusantes allaient provoquer.

Enfin, il en était — et ce n’étaient pas les moins nombreux, — qui, après avoir choisi avec soin parmi les gracieux sujets que renferme la série des scènes de moeurs, romans animés dont chaque chapitre est un intéressant tableau, finissaient par prendre la collection tout entière. — Ces derniers, à coup sûr, destinaient à de beaux yeux la lecture attrayante de ces pages tracées par le blond Phébus.

Un avantage positif de ce genre de cadeaux sur les étrennes futiles , c’est que, destinés parfois à une seule personne, ils sont appelés à charmer pendant de longues soirées toute la procession de visiteurs. Que de fois même on leur devra le moyen de ranimer et souvent d’éviter des conversations languissantes !

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Le carnet fantastique

Il fait froid, c’est quasiment l’hiver… l’occasion de lire au chaud une nouvelle fantastique qui se déroule à la même période. Nous suivons deux amis et leur aventure autour d’un carnet magique sous la plume de Pauline Lefrère-Deruelle, Anna-Rosa Lenz et Romane Martegoute.

Il s’agit d’une nouvelle fantastique réalisée en 2022 par les élèves de 4e du collège Leroi Gourhan du Bugue, dans le cadre d’une résidence artistique.

Nous conservons la mise en page du livre électronique édité par les classes et disponible en entier en cliquant sur la couverture ci-dessous : 

Cliquer sur la couverture pour afficher le livre numérique

Pour lire la nouvelle, faire défiler les pages en cliquant sur les flèches latérales, ou attendre qu’elles défilent d’elles-même (ou laisser la souris sur l’image) :

Vues stéréoscopiques présentées (cliquer dessus pour les afficher sur La Stéréothèque) :

Puteaux, sortie de l'usine De Dion-Bouton, 1906, collection De Dion-Bouton
Furne & Tournier, Hennebont, vue sur la prison ou tours Bro-Erec'h, 1857, Voyage en Bretagne, collection Calvelo
L'image du mois

Image du mois #68 | Décembre

Nous sommes le 6 décembre, c’est traditionnellement le jour des enfants ! 

Pour l’occasion, nous vous proposons une vue de Polichinelle tirée de la série Stéréoscope des enfants de Pierre-Henri Lefort  : 

Le 21 février 1849, Pierre-Henri Lefort devient titulaire d’un brevet d’invention (n° 4048) pour des perfectionnements dans le polyorama panoptique, qui permet d’obtenir des effets similaires à ceux du diorama de Daguerre. Cet instrument dit le brevet, est une chambre noire où l’on peut voir dans un même tableau deux effets différents, au moyen de volets, l’un placé au-dessus, l’autre derrière la boîte.
Signalons que Lefort deviendra à partir de la deuxième moitié des années 1850 un des plus gros et des plus inventifs créateurs de vues stéréoscopiques, grâce, notamment, à des mises en scène complexes produites dans de vastes ateliers avec des figurants nombreux. Il finira, en 1864, par céder ses négatifs à Charles Gaudin qui en diffusera dès lors les tirages.

La revue musicale Le Ménestrel, publie le 5 décembre 1852 un entrefilet où le Stéréoscope des enfants y est explicitement mentionné… M. Lefort vient d’inventer deux nouveaux joujoux polyorama dont le besoin se faisait vivement sentir dans le domaine des étrennes artistiques. Nous engageons sérieusement toutes les mères de famille, toutes les jeunes filles et tous les petits garçons à faire connaissance avec l’Eïdostrope, joli petit instrument qui montre à l’œil surpris et charmé toutes sortes de ravissantes figures (…). C’est une des plus aimables inventions de l’optique amusante. Ajoutez à cela le Stéréoscope des enfants, recueil de jouets les plus variés, et vous aurez le plus charmant élément de plaisir à joindre aux Etrennes musicales de l’année.

Stereoscope des enfants - Polichinelle, Henri Lefort, 1852, collection Calvelo
Non classé

Les meubles hantés

Ce mois-ci, à l’approche de Halloween, nous publions une nouvelle fantastique réalisée en 2022 par les élèves de 4e du collège Leroi Gourhan du Bugue, dans le cadre d’une résidence artistique.

Nous conservons la mise en page du livre électronique édité par les classes et disponible en entier en cliquant sur la couverture ci-dessous : 

Pour lire la nouvelle, faire défiler les pages en cliquant sur les flèches latérales, ou attendre qu’elles défilent d’elles-même (ou laisser la souris sur l’image) :

Vues stéréoscopiques présentées (cliquer dessus pour les afficher sur La Stéréothèque) :

Photographie inconnu, Paris, Le jour du terme, édité par Le Deley, entre 1890 et 1904, collection Magendie
Photographe inconnu, Périgueux, vue sur le pont des Barris et la cathédrale Saint-Front, Paris-Stéréo, entre 1925 et 1941, collection Clem